olol bon à mon tour ^^
Souvenirs de Garion
Chapitre 1 : Du gouffre
J’ai vécu il y a longtemps dans une petite ville maritime nommée Gludin. Mes parents étaient des gens simples, une petite maisonnette aux abords de la ville, quelques animaux pour subvenir à nos besoins... Mon père, Arthurial, commandait une petite flotte maritime. Flotte, un bien grand mot, je l’avoue, mais j’étais tellement fier de mon père... Ma mère, Amélia, s’occupait de la maison ainsi que des bêtes. Nous coulons une vie paisible, mon père, ma mère et moi.
Mais toutes les bonnes choses ont une fin, pour moi cette fin commença au début de l’été de mes 10 ans. Comme à son habitude, mon père me proposa d’aller faire un tour avec un de ces bateaux, j’étais vraiment heureux, un peu de complicité avec mon père, c’était très rare. Ainsi, je commençais à faire mon paquetage et vu le temps magnifique dehors, mon père eut l’idée d’amener aussi ma mère pour ce voyage. Quand j’ai vu ces yeux s’illuminer, son grand sourire, je me suis dit intérieurement que j’allais passer la meilleure journée de toute ma vie. Comme j’étais totalement dans le faux ce jour là...
Nous embarquâmes donc tout joyeux sur le magnifique voilier. L’équipage était au complet vers 11 h du matin, mon père donna donc l’ordre de partir. Et nous partîmes vers cette mer sans fin d’un bleu azur. La brise était fraîche, la mer calme, idéale pour cette balade. Mon père d’habitude très tendu, se décontracta et commença à plaisanter avec ma mère. Je les observais, au loin, heureux de ce moment. Ce qui m’intéressait plutôt sur le navire, c’était l’équipage, j’étais fasciné par leur corps robuste, leur capacité de monter sur le mât avec autant de facilité, leur amour inexpliqué pour une bouteille de Rhum... Ainsi, je passais la plus grande partie de mon temps en compagnie de ces hommes.
Mais les choses se gâtèrent vers la fin de journée. Tout à coup le vent se leva et la mer se déchaîna telle une lame d’acier. Mon père nous ordonna de rentrer dans la cabine. Je me rappelle encore le cri agonisant du bois qui essayé de supporter la pression exercée par la mer. Mais peine perdue, notre bateau explosa quelque temps après comme un fétu de paille sur des rochers peu visible par ce temps et je perdis connaissance…...
Je me réveillai quelques temps après, j’étais sur un radeau de fortune, à côté de moi se tenait ma mère toute pâle.
- «Maman, Maman! Que s’est-il passé?!» Criai–je, «Où est Papa?».
- «Calme-toi mon fils» me dit-elle d’une voix douce. «Ton père nous a sauvé la vie mais...» Et elle ne finit pas sa phrase mais dans son regard rempli de larmes, je compris que mon père n’était plus, il avait rejoint nos ancêtres.
- «Mais qu’allons nous devenir?!» disais-je d’une voix étranglée de douleur.
- «Non, qu’est ce que TU vas devenir» me répondit-elle.
Je la regardais abasourdit puis je compris le sens de sa phrase.
- «Non pas toi, ne me laisse pas...»
- «Tu seras fort, Garion!!!» me coupa elle, «Pense à ce que ton père t’a appris et suis la voie qui te sembles la plus juste. Fit toi à ton instinct et tu pourras survivre dans ce monde en plein chaos.» Dans un dernier râle, elle me souhaita bonne chance et ses yeux se fermèrent.
- «Maman, Maman, NON!!!!!» sanglotais-je et je m’évanouie de chagrin...
Chapitre 2 : Jaillit la renaissance
Je me réveillai en sursaut, j’étais dans un lit confortable. Il faisait déjà jour depuis quelques heures. Je me levais et sortit de la maison. Tout prés, se trouvait un homme assis sur une chaise en train d’affûter deux énormes épées. Il fumait la pipe. Quand il me vit, il posa ses duals et me dit :
- «Ah! Ça y est, tu es réveillé, comment vas-tu?».
- «Bi... bien merci» disais je, «Mais qui êtes vous? Où est ma mère?».
Son regard changea d’un coup et devient plus grave :
- «Désolé petit, j’ai du enterrer ta mère au plus vite, ça devait faire quelques jours que vous dériviez en mer non?».
- «Je... je sais plus» dis-je en me tenant la tête.
- «Je comprends... au fait, je m’appelle Farias, Maître d’arme et Gladiateur de Talking Island, pour te servir!» me dit-il avec un petit sourire.
- «Nous sommes à Talking Island? Ce n’est pas loin de Gludin, alors! Pourrai-je voir ma mère s’il vous plait?»
- «Bien sûr gamin, allons–y!»
Nous partîmes donc vers un petit cimetière à l’est du Village. Il y avait une tombe toute fraîche au fond. Je m’approchais de cette tombe et vit l’inscription : «Ici repose Amélia, épouse d’Arthurial». Je me retourna vers Farias, l’air abasourdit et il me dit :
«Ta mère portait ce médaillon quand je vous ai trouvé»
Il me donna le médaillon, c’était celui que mon père lui avait offert pour son anniversaire. Il portait une inscription finement gravée, sûrement faite par un Nain : «A Amélia, mon amour éternel - Arthurial - ». Je regardais le maître d’armes et fondis en larmes dans ses bras.
- «T’en fait pas, fils, je vais m’occuper de toi, tu veux que je te ramène à Gludin?»
- «Non, je n’ai plus de famille, plus rien ne me retient la bas...»
- «Alors, reste avec moi, j’ai justement besoin d’un assistant, tu me seras utile et je t’apprendrai à devenir un homme»
Nous partîmes donc du cimetière, je jetais un dernier regard sur la tombe de ma mère en guise d’un ultime au revoir et c’est ainsi que je me suis juré de devenir fort afin de protéger les miens et de ne plus rester qu’un simple spectateur d’un tel drame.
Ainsi, je vécu chez Farias pendant 10 longues années. Longue, n’est pas vraiment le mot que j’emploierai mais il fallait savoir que Farias était un perfectionniste et entêté personnage. Ainsi, nous restâmes de longues heures à travailler mon entraînement au combat au corps à corps, spécialité des Gladiateurs, même quand la fatigue se faisait ressentir. Mais son entraînement intensif porta ses fruits car de ma carrure frêle ressortie un corps robuste comme les marins d’autrefois. Ma compétence au maniement de l’épée s’améliora aussi grandement, j’étais devenu un virtuose du combat, mais bizarrement pas au combat à 2 épées, particularité des Gladiateurs. Un jour, alors qu’on finissait l’entraînement quotidient, Farias me dit :
- «Garion, je n’ai plus rien à t’apprendre, maintenant tu devras voler de tes propres ailes. Tu as été mon meilleur élève et je ne t’oublierai pas. Maintenant, il va falloir que tu découvres le monde où tu vis par tes propres moyens, faire des connaissances, et rappelle-toi que dans chaque être, une âme bienfaitrice veille donc soit tolérant mais fais toi respecter. Que ta lame serve le bien et protège le faible au détriment du mal omniprésent. Tel sera mon souhait le plus cher»
- «Mais... Maître, je n’ai pas fini mon entraînement, je n’ai toujours pas maîtrisé les duals »
- «Je sais, mais là je ne peux rien faire, tu y arriveras certainement mais pour ça, il faut que tu voyages, apprenne d’autres coutumes, que tu t’ouvres aux autres; la maîtrise des duals se fait dans le cœur pas dans le bras. Et ça, tu le découvriras par toi-même.»
- «Bien maître, si tel est votre volonté...»
- «Ce n’est pas ma volonté mais la tienne, fils» me dit il avec un petit sourire.
Je le regardais et lui rendit son sourire.
- «Ainsi le vieil homme s’en était aperçu, j’aurai du m’en douté!!» me dis-je intérieurement.
- «Allez, va Garion, qu’Einhasard te protége!».
Je pris mon épée et rentra à la maison pour faire mes bagages.
Le lendemain matin, après avoir dit au revoir à mon maître, je pris le bateau en direction de Gludin, mon ancienne vie, mon ancien monde. J’ai eu un pincement au cœur lorsque le bateau quitta le port, pour la deuxième fois, je quittais quelqu'un qui m’était cher mais le commencement de cette nouvelle vie m’excitait en même temps.
Arrivé à Gludin, je me précipitais vers mon ancienne maison. Ce n’était qu’un tas de ruines, pillée, saccagée, il ne restait rien. La colère enfouie depuis des années ressurgit en moi :
- «Pourquoi ne sont-ils pas partis à notre recherche? Ils auraient pu nous sauver!! Ces ingrats!!» Pestais-je. Puis j’ai repensé à ma mère, à mon père, à maître Farias avec sa philosophie pacifiste. J’étais d’accord avec lui mais selon moi, il ne faut pas que pacifisme rime avec soumission, plus jamais je ne serai spectateur... J’entendis au loin le murmure de ma mère «... suis la voie qui tu sembles la plus juste... Fit toi à ton instinct...»
Ainsi je pris en ce moment même une décision : Le passé reste et restera le passé, il fallait voir l’avenir. Je décidai donc de partir à la conquête du monde et de me mettre au service de la veuve et l’orphelin tel que l’aurai fait mon mentor. J’ai donc pris la direction de l’est vers Gludio où de nouvelles aventures m’attendaient sûrement...
Otaku's
) et mon perso !!! 
alors fallais s'occuper alors j'ai eu 
celui 
une petite histoire.
